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Un « régime de genre » en politique municipale : c’est le temps de faire le « PARI d’une couverture neutre » !




Longueuil, le 15 septembre 2020 – Tandis que le projet « Plus de femmes en politique ? Les médias et les instances municipales, des acteurs clés! » touche à sa fin, la Table de concertation des groupes de femmes de la Montérégie (TCGFM), la Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie (TCMFM) et ses partenaires en dévoilent aujourd’hui les dernières réalisations : une étude approfondie relatant l’expérience des politiciennes face à leur couverture médiatique et une série de quatre capsules-vidéo.

La TCGFM, la TCMFM et l'Université du Québec à Montréal (UQAM) ont organisé ce 15 septembre 2020 un événement virtuel commun visant à la présentation de ces réalisations, au cours duquel la parole a été donnée à deux politiciennes qui ont pu faire le lien entre le contenu de l’étude, celui des capsules-vidéo, et leur propre expérience.

L’étude : Les représentations médiatiques des femmes aux élections municipales : quels enjeux, quelles incidences pour les candidates?

Cette étude constitue la deuxième phase de la première recherche complétée en 2018. Au cours de la recherche menée en 2020, les candidates ont mis de l’avant le rôle des médias en politique municipale, la manière dont elles ont été représentées dans ceux-ci et l’effet que les médias ont eu sur leur campagne électorale. Elles ont partagé leurs stratégies pour composer avec les enjeux de la couverture médiatique et les conséquences que celle-ci a eue autant sur leur vie professionnelle que privée.

Une série de capsules-vidéo qui s’adresse aux journalistes et responsables des communications


Le contenu des quatre capsules-vidéo a été produit à partir des recommandations présentes dans les deux études de contexte médiatique produites en collaboration avec l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) (médias universitaires) et de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) (médias d’appartenance privé et médias communautaires). C’était déjà à partir de ces recommandations qu’avaient été conçus les trois outils médias (Guide de bonnes pratiques journalistiques, Aide-Mémoire et Bloc-notes). Les capsules proposent ainsi de faire le « PARI d’une couverture neutre », en privilégiant une formulation neutre, en accordant autant d’espace médiatique aux femmes qu’aux hommes, en résistant à l’envie de faire des commentaires sur l’apparence, et en intégrant la lutte aux stéréotypes dans les communications.

Il est presque troublant de constater combien le contenu des capsules-vidéo, réalisées en parallèle de l'étude et alors que les responsables de leur production n’en connaissaient pas les résultats, est cohérent avec les données relatées dans l’étude.

La conclusion laisse peu de place au doute : il existe toujours un « régime de genre » en politique municipale, régime qui se répercute nécessairement dans les représentations médiatiques des femmes candidates.La conclusion laisse peu de place au doute : il existe toujours un « régime de genre » en politique municipale, régime qui se répercute nécessairement dans les représentations médiatiques des femmes candidates.

Le projet « Plus de femmes en politique ? Les médias et les instances municipales, des acteurs clés ! » fut rendu possible grâce à un financement triennal du ministère des Femmes et de l’Égalité des genres. Les partenaires impliquées dans ce projet étaient la Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie (TCMFM), la Table de concertation des groupes de femmes de la Montérégie (TCGFM), la Table de concertation des groupes de femmes du Bas-Saint-Laurent (TCGFBSL), de même que le Groupe des médias étudiants (GME) de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR).

 

 

© Table de concertation des groupes de femmes de la Montérégie (TCGFM) 2016. Tous droits réservés.

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